Success Story : Laurie Cazaux

Sophie : Laurie nous a rejoint au tout début de l’aventure d’Atelier Aliénor. Après 6 années dans le domaine du contrôle de gestion finance et pas mal de questionnements sur le sens de sa carrière et de son job, Laurie part en famille s’expatrier à Houston.  Elle décide de changer radicalement de voie et fonde Atelier Aliénor.

Depuis quelques mois, elle est de retour dans le pays Basque et écrit un nouveau chapitre du développement de son business.

Laurie est pétillante, créative, très attachée au savoir-faire made in France et la culture française. Comme beaucoup de femmes en reconversion, Laurie a dû apprendre à jongler avec les casquettes, se former pour construire cette jolie marque.

Elle a rejoint L-start pour bénéficier notamment des ateliers et monter en compétences!

Est-ce que tu peux nous dire en quelques mots que fait Atelier Aliénor?

Laurie :  C’est un projet qui est née en 2016. Peu de temps après la naissance de mon fils. A l’époque, j’avais 27 – 28 ans, après 6 ans en finance, dont 2 ans en audit. J’avais besoin de créer un projet qui me ressemble davantage, qui soit plus créatif et qui a un sens. En 2016, on ne parlait pas autant de  l’entrepreneuriat qu’aujourd’hui, du moins de l’entrepreneuriat féminin. Je ne me suis pas levé un matin en me disant que j’allais devenir entrepreneur. C’est plutôt le projet qui s’est imposé assez naturellement. Quand je pensais entrepreneur, je m’imaginais un homme qui lançait les start-up dans Paris et levait des millions d’euros. Pas du tout quelqu’un qui travaillait dans l’espadrille. C’est un projet qui est très lié à mon histoire puisque vivant dans le sud de la France, l’espadrille s’est un peu l’emblème du sud. J’avais un problème avec l’espadrille. Je trouvais qu’elle était un peu vieillotte, pas très flatteuse au pied, etc. Je trouvais que c’était une chaussure qui méritait d’être dépoussiérée. Comme j’aime bien les défis, je me suis dit que peut-être que je pouvais essayer de revisiter l’espadrille classique. J’ai fait appel à des artisans du pays-basques, donc a un atelier familial qui travaille depuis 3 générations. Jean pierre, l’expert de l’espadrille, m’apporte son expertise. La chaussure s’est quand même un produit hyper technique. Ce projet s’était la rencontre entre l’expertise de l’atelier et de mes idées créatives. Comment on a revisité l’espadrille ? On l’a anoblie d’une certaine façon en utilisant des jolies matières, comme du cuir, etc. On a utilisé des outils pour qu’elles aient des coupes plus flatteuses.  C’est une vraie aventure créative d’où le nom d’Atelier Aliénor

Quelles étaient tes difficultés finalement que tu as expérimentés en tant que chef d’entreprise, quand tu as rejoint L-Start ou quand tu es arrivée à Houston ? Quand tu étais loin de ta production et il fallait que tu commences à tout organiser.

Laurie : Quand je me suis lancée, j’avais aucune idée de la charge de travail que j’allais affronter. Là où j’ai eu un peu de chance, c’est que pendant 4 ans, quand j’étais en entreprise, j’ai fait de la gestion de projet. Cela m’a beaucoup aidé pour me structurer, pour savoir comment démarrer. J’avais une feuille de route. Je savais comment occuper mes journées, le calendrier, le planning.
Après, la grosse difficulté quand tu deviens chef d’entreprise, je m’en souviens quand j’ai rejoint L-Start, j’ai créé ma société Américaine le 9 janvier 2016 et le 17 janvier 2016, j’assistais à mon premier atelier L-Start sur la trésorerie. J’avais beau avoir un background en finance, quand tu gères des budgets de millions de dollars, et que tu créés ton entreprise, ce n’est pas du tout les mêmes flux, les mêmes montants. Je ne pouvais pas utiliser mes fichiers, je repartais de 0. J’avais vraiment besoin d’outils de gestion pour gérer au quotidien la trésorerie. J’ai donc assisté à des ateliers L-Start. Ce que j’ai aimé, c’est que les ateliers sont hyper concrets et très simple. Je suis vraiment une adepte de la simplicité. Je trouve que tout doit être expliqué simplement. On a tous vu des fichiers qui étaient des usines à gaz où on ne comprenait rien et j’ai horreur de ça. C’est pour ça que j’ai adhéré tout de suite à la façon que vous présentiez. Cela donne confiance et ça démystifie les sujets.

Dans toutes les choses qu’il faut savoir faire quand on est entrepreneur, comment est-ce que tu as fait l’arbitrage sur les choses où tu devais te former et les choses que tu voulais déléguer pour pouvoir construire ta société et te garder du temps sur les choses importantes ? Comment tu as fait ces choix-là ?

Laurie : Quand tu deviens entrepreneur, il faut apprendre l’humilité. Il y a 100 métiers condensé en 1 et clairement, tu ne peux pas tout faire. Avec mon parcours dans la finance, je me suis rendu compte que je ne connaissais rien en marketing, en communication, en tout ! Je n’ai vraiment pas hésité à me faire assister, à reconstituer une équipe autour de moi. J’ai pris une experte comptable, car comme tu le disais, on était à Houston à l’époque et la comptabilité là-bas ça me faisait peur et c’est pour cela que j’ai pris une experte comptable qui me validait mes comptes.
Je me suis fait aidé en communication et et j’ai beaucoup bricolé parce que je n’avais pas les moyens. J’avais fait faire les photos par des copines. Au final, je pense qu’il ne faut pas hésiter à demander de l’aide pour se créer une image crédible, c’est ça le plus important. Être aidé au quotidien, se faire aider et ne pas être seule! Il y a des choses où il ne faut pas lésiner.

Pour nous faire un peu rêver et nous inspirer, quel a été ton plus grand moment d’audace depuis que tu t’es lancée ?

Laurie : Il y en a eu plusieurs, mais je crois que le plus dur c’est le lancement: décicer que tu vas le faire. Quand tu es dans ton avion, tu as ton parachute sur le dos et que tu vas sauter, t’as la boule au ventre, mais tu es excitée, tu as de l’adrénaline, et tu te dis que si tu ne le fais pas, tu vas regretter. Finalement, tu le fais et là, le temps est suspendu, tu as un sentiment de liberté qui est énorme. Tu penses que tu vas atterrir à un endroit et tu vas atterrir 1km plus loin, tu ne sais jamais où tu vas atterrir. Il y a des facteurs que tu n’avais pas mesuré et c’est un peu ça l’entrepreneuriat.
L’audace pour moi, C’est une prise de risque calculée. C’est un savant équilibre entre une dose de pragmatisme, parce qu’il ne faut pas se jeter dans le vide sans parachute et une dose d’insouciance. Trop de femmes s’interdisent certaines choses par peur. Mais en fait, honnêtement, qu’est-ce qu’on risque ? Pas grande chose à part se planter et ce n’est pas la fin du monde !

Quels conseils donnerais-tu à celles qui hésitent encore à se lancer ?

Laurie : Le conseil, au-delà de se faire aider évidemment et d’oser, le produit, les clients, le produit, les clients!!
Si déjà ton produit n’est pas bon, tu pourras essayer d’enrober avec un joli discours marketing, les gens vont s’en rendre et ils vont lâcher. J’ai été traumatisé, quand je cherchais ma robe de marié à Paris par l’accueil glacial des vendeuses de magasin de robes de marié, où tu te sens mal. Je me disais, mais on ne peut pas vendre comme ça ! J’ai essayé de recréer un lien hyper fort avec mes clients et même en étant à 100% en ligne, j’engage toujours la discussion, même quand je vends une paire sur mon site. J’essaye de les connaitre, et je pense que c’est ce qui fait aujourd’hui la différence et ce que recherchent aussi les gens. On n’est pas Amazon. Les gens ont vraiment envie de savoir qui est derrière la marque et de se sentir un peu unique. Il ne faut pas négliger le produit. J’ai lancé une garantie sur mes chaussures, encore un moment d’audace, et personne ne le fait dans la chaussure et je me dis que si je ne montre pas aux gens que je ne crois pas en mon produit, ça ne sert à rien.

Sophie : Un grand merci pour ton temps, pour tes bons conseils. Je donnerais toutes les informations  pour pouvoir te suivre, et suivre l’aventure de l’Atelier Aliénor. On te souhaite le meilleur. A bientôt.

 

Pour suivre Laurie :

Site: https://www.atelieralienor.com/fr/
Instagram: https://www.instagram.com/atelieralienor/
Facebook: https://www.facebook.com/AtelierAlienor

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