Au début de l’année, j’ai pris l’habitude de les interroger sur la confiance: confiance en eux, confiance en l’école qu’ils intègrent, confiance en l’avenir, confiance dans le monde qui les entourent… Une manière pour moi de prendre la température de cette nouvelle génération 😋
A pars quelques exceptions (j’en ai toujours un qui me dit que le monde n’attend que lui 🤣), plus de 80% me répondent que la confiance n’est pas évidente et qu’ils doutent beaucoup: de tout et presque tout le temps …
Le temps qui passe et l’expérience ne modifie pas toujours la donne…
Quand les porteuses de projet poussent les portes de l-start, elles ressemblent souvent beaucoup à mes étudiants… Elles doutent beaucoup d’elles, de leur capacité à réussir mais aussi de l’accueil du monde
- La confiance se construit!
J’échangeais la semaine passée avec Virginie Guyot, pilote de chasse, sur la confiance et elle me disait que pour elle, il n’y avait pas de confiance sans expérience. Lorsqu’on se lance pour la première fois dans un nouveau projet, souvent éloigné de sa zone de confort, le niveau de confiance n’est pas le même que lorsqu’on a déjà mené des missions similaires!
Que ce soit dans le sport, dans les loisirs, dans le travail ou l’entrepreneuriat!
L’aventure commence quand on se lance loin de sa zone de confort et qu’on transforme l’idée en objectif. C’est exactement ce que chaque porteuse de projet expérimente et on peut comprendre le manque de confiance que nous sommes nombreuses à ressentir lors de nos premiers pas… Il n’y a donc que la pratique, les baby steps qui peuvent nous aider à bâtir cette confiance. Expérimenter pour ressentir, adapter et réaliser que finalement tout est possible.
2. Se protéger des projections de l’entourage
Mais si les baby steps peuvent nous montrer le chemin et remonter le niveau de confiance, nous ne sommes souvent pas seules sur le chemin! Il faut souvent faire face à l’incompréhension de l’entourage ou les phrases du type « tu n’y arriveras pas, ce n est pas le moment, pourquoi prendre des risques »…
Les peurs des autres ne sont pas les vôtres! Votre vie n’est pas la leur. Chacun projette ses peurs selon son vécu et pas forcément selon la connaissance qu’ils ont de vous! Les baby steps sont alors aussi un moyen de leur prouver que ce sont ces étapes qui vous permettent de réussir chaque jour de nouveaux défis et d’en ressortir plus forte. Il faut alors apprendre à prendre de la distance avec le regard des autres, en acceptant de faire différemment et peut-être sortir de la norme!
Ceux qui doutent de vous aujourd’hui, vous trouveront certainement inspirante demain alors ne lâchez rien!
3. S’écouter encore et toujours!
Mike Horn dit souvent qu’il y a deux types de peur: celle qui paralyse et celle qui excite. Le doute et la peur sont indissociables de l’entrepreneuriat, à chaque nouvelle marche, on repousse ses limites. Est il possible de ne garder que la peur qui excite, comment savoir si elle paralyse? Je suis convaincue que nous avons toutes une petite voix qui sert de signal d’alerte. Il permet de savoir si c’est à notre portée ou pas atteignable, quelque soit la raison!
Il faut apprendre à s’écouter, écouter les signaux de son environnement, regarder autour de soi. En étant en perpétuelle communion avec sa motivation et en gardant les distances avec les discours extérieurs on se construit une confiance éclairée!
Et si, comme nous, le sujet de la confiance vous passionne, notre experte Camille vous propose un atelier pour vous donner les clés pour parler de soi et son projet avec confiance! pour donner toutes les chances de réussite à votre belle aventure.